samedi 31 août 2013

Jour n° 38 second concert à "La paella"

Je me réveille tardivement et voit Gaël, François et Haruna partir chercher des vivres pour le petit déjeuner.
Dans mon demi someil, je suis surpris l'immeuble vibre ! La terre tremble ? Non ce n'est que le passage du métro sous l'immeuble qui donne parfois quelques instant cette sensation.
Et quel petit déjeuné ! on va en avoir un vrai a la française avec du café façon François, le filtre direct dans le verre, puis des oeuf coques à la Gaël avec les morceaux de boites pour coquetier et du bon pain de la boulangerie française qu'on nous a recommandé. Et bien sur il y a du beurre de la confiture et du jus d'orange. Le paradis sur Terre, Gaël exulte.

Le plan de la journée étai d'aller visiter le Jardin botanique et le musé Ainou, à cotés de Saporo Station. Moi je dois retourner chez Myia car je ne retrouve plus mon chargeur de batterie de l'appareil photo et je pense l'avoir oublié chez elles. Haruna m'écris une lettre pour la grand mère qui ne parle pas Japonais et m'accompagne jusqu'à Saporo Station. Pendant ce temps Emilie et Gaël sont au jardin botanique et François visite le musé Ainou











Myia me reçoit très bien et je peut retourner dans la pièce ou on dormais, mais je ne trouve pas mon chargeur que j'ai certainement laissé chez Sébastien la veille du jour de notre arrivé chez Myia.

Je retourne à Saporo puis flâne un peut jusqu'à l'appartement d'Haruna. Gaël Emilie et François se préparent pour le concert de ce soir à "la Paëlla". On s'y rend assez en avance, cette fois encore la mise en scène est signé François, je suis dans un autre angle de la pièce. En plus de nos amis Kayoko, Haruna, Go (qui m'accompagne avec un mini set de batterie) et son frère il y a toute la première garde de l'alliance Française venu nous découvrir. C'est avec joie que nous faisons connaissance et buvons un verre  après les deux set d'un concert acoustique marqué par une corde cassé sur le christ( et l'aide bienveillante de Kayoko qui alla chercher et me prêta sa guitare achetée hier ) et une version très belle de "Palula".








On rentre accompagné de toute la clique errant dans la nuit et on se sépare en se promettants de se retrouver demain pour une bienfaisante journée au Onsen ! 

Connaissez vous cette histoire : dans les nuits de Sapporo, même si elles sont venteuse et fraiches, on voit parfois d'étrange personnages, un peut pierrots sous leur ombrelles, comme une bande de farfadets farceurs ils viennent réveiller les jeunes gens pour les amener faire une ronde sous les étoiles, sur le toit de leur maison. Au matin on les retrouve changés, sur le long du bras, sur la nuque ou le long du dos, c'est un serpent, ou un loup "Okami" sous la lune "Tsuki", ou un ours "Kuma" ou encore un dragon "Ryu" trcé d'un pinceau fin à l'encre noire. Rapidement le signe disparais comme un étrange rêve dont on ne se souviendrais plus.

vendredi 30 août 2013

Jour n° 37 Concert à "l'Estrada café"

Aujourd'hui on quitte la maison de Myia ou on est si bien installé depuis quelques jours. Avant de partir on fait la seconde partie de notre concert d'hier soir pour Myia, et c'est avec émotion que nous nous disons tous au revoir en nous promettant de nous écrire et de revenir.



Ce matin on joue "Liberté", "Nathalie" et "ange". On redescend la rue et Hitomi et Myia restent a nous saluer de la main jusqu'à que l'on disparaisse.

On va répéter pour le concert de ce soir a "l'Estrada café". Mon ventre cris famine et je cours manger 6 Gyoza avec du riz. On répète les morceaux les un a la suite des autres, ca marche comme du papier à musique, ça promet d'étre très bon ce soir !

On va ensuite dépauser nos sac en consigne a Sapporo Station et on prend nos costumes et la guitare. On traine à Sapporo Station, on monte au second étage de la vielle tour, et puis on va manger des Sobas copieux.
L'ascenseur "pays de Candy" est assez déconcertant !







On se rend à l'Estrada Café, c'est de l'autre cotès de la rivière, pour s'y rendre on traverse les bâtiments de l'université.

L'Estrada café est un très joli lieu, on dirais le salon d'une maison, les maîtres des lieux Takao et Michiko nous accueillent et bientôt c'est leurs deux enfants, Nagomi la fille la plus grande et un garçon cadet Takomi qui nous font la causette en nous proposant du popcorn au beurre salé.







On fais les balances, le son est puissant et on arrive à bien l'équilibrer. François me dessine un dragon et je deviens fier comme un coq.



Le plublic de ce soir est très select, amateur de jazz et de bonne musique. Kazaku viens se joindre à nous et assure le dialogue des percutions avec la guitare et la batterie.



Le concert commence joliement, le programme est bien fait et les morceaux s'enchainent facilement. La première partie installe le terrain pour une seconde partie chargé en émotions. Quelques larmes versée lors d'une belle interprétations de "Aie" nous resterons précieuses.



Haruna arrive alors que le concert viens de s'achever. On dort chez elle ce soir, on passe par Saporro station récupérer nos sac puis on va passer le debut de la nuit dans un bar a jongleur plus qu'a cocktail, mais bon on peut jouer au Jenga.





On rentre tard chez Aruna. Son petit appartement très simple et agréable servira de nid pour les oiseaux de passages deux nuits durant. Et confortablement on s'endort dans nos duvets.



jeudi 29 août 2013

Jour n°36 La guitare de Kayoko


 On a passé une bonne nuit chez Hitomi, et en plus, un bon petit déjeuné nous attend au rez-de-chaussée, préparé par Miyo, la grand-mère de Hitomi.



Hitomi joue avec le chien, je fais des photos, François dessine...







François retouche ma coupe de cheveux demi-punck et on se met en route vers le studio de répétition. Cette fois-ci, c'est Go et Kayoko qui sont en retard. 




Go arrive en premier, et on commence de suite à répéter "Aouu Aouu". Kayoko arrive un peu plus tard avec des gâteaux à la banane et aux crackers qu'elle a préparés.



Puis c'est Kazaki qui arrive avec des bongos et un mini set de percutions. On travaille quelques morceaux avec lui ça marche très bien sur "Même si". Gaël travaille avec Kazaki et Go par images et allusions, il leur propose de raconter une histoire.






Après la répétions, on va boire une Guinness pression, ce n'est pas si courant au Japon. Puis j'accompagne Kayoko qui va acheter une guitare. Pour 4000 Yen, on trouve d'occasion une guitare en bon état.


Je rentre chez Himoto par le métro, a Sapporo Station ce n'est pas facile de trouver le bon train. J'arrive vers 20h30.

On improvise un petit concert ce soir pour Miyo et Hitomi. C'est un des "poissons rouges" les plus émouvant qu'on n'ai jamais péché.

Interview d'un Uchroniste ! Philippe Denis, photographe du groupe.

Photo prise par Emilie Bouruet Aubertot


INTERVIEW EXPRESS de PHILIPPE DENIS, photographe d'Uchronie

Pouvez vous nous décrire votre parcours en tant que photographe ?    
J'ai toujours aimé prendre des images lors de mes voyages, lire des bandes dessinées et explorer des univers différents a travers la science fiction. En 2009, après avoir vue mes photos de voyage, une amie créatrice de mode me demande si j'aimerai faire des photos de sa collection. C'est ainsi que tout à commencé collection de mode, portraits d'acteurs et de chanteuses, photographies de théâtre et de concerts sans oublier les voyages et des travaux plus personnels.
Depuis quand connaissez vous Uchronie ?
Depuis 2012.
Comment les avez vous connu ?
J'ai commencé à faire des portraits en 2011 avec Emilie BA, puis Gilles et Gael ensuite j'ai photographié la première séance au studio .... Avec Rachel Et philippe. 
Pourriez vous nous décrire vos différentes aventures avec eux ?
Des Loupomatons, sorte de photomaton inventé par Uchronie pour photographier les spectateurs sous leur vrai visage. De nombreux concerts.
Un paris - la mans en passant deux fois par Chartres suite à une séance photo dans une station service. Une expédition photographique  dans les rues de Tokyo  et le Festival d'Hakodaté et bien d'autres..
Pourriez vous nous parler des challenges que suivre ce groupe entraine ?
Toutes les représentations sont différentes et il s'agit toujours d'une expérience unique. C'est un peu comme aller voir les grands Fauves s’abreuver. On ne sait jamais ce qui va se passer,
Pouvez vous nous décrire l'ambiance du festival d'Hakodaté ?
Très dynamique, très international et avec des spectateurs japonais enthousiastes et curieux.
Etant donné que c'est votre premier voyage au Japon, quelles sont les choses qui vous ont le plus surpris dans ce pays et pourquoi ?
En venant d’Europe, nous avons beaucoup de cliches sur le japon qui tombent très très vite Et nous découvrons un pays, des villes et des personnes très accueillantes et curieuses d’échanger.  Et aussi une zone de baignade dans la mer délimitée par des bouées, qui indiquent la profondeur de l'eau (1,50, 1,60 & 1,70) avec 4 algeco pour les secours.
Avez vous un site web ?
Oui bien sur, n'hésitez pas à venir découvrir mes images sur www.philippedenis.fr


Interview de l'un de nos collaborateurs : Anup Joshi, Joueur indien de Tabla


INTERVIEW DE L'UN DE NOS COLLABORATEURS


ANUP JOSHI, Joueur 
indien de Tabla


Biographie :

Anup Joshi est un ingénieur éléctronique de formation et un percussionniste par choix. Anup a commencé à apprendre les Tabla à l'âge de dix ans. Après avoir écouté Ustad Zakir Hussain, il a été immensement inspiré et a appris les rythmes fondamentals par Zakirji Père, un éminent professeur - Ustad Alla Rakha. 

Il a appris auprès de Ramdas Palsule et du maitre des Tabla Ustad Zakir Hussain pendant dix ans.


Anup a fondé il y a dix ans le groupe SoundScapeS (https://www.facebook.com/SoundScapeSBand), un groupe de musique fusion qui a depuis joue constamment. Anup est aussi l'un des menbres fondateur du groupe de percussions Triaum (https://www.facebook.com/TRIAUM) et a joué au sein de cette formation de nombreux concerts partout en Inde. Il a également collaboré avec d'autres groupes comme TRIOTONOS, un groupe international de Jazz; TALAASH, un groupe de Sufi connu pour leurs créations originales; EMPTY CAFE,un groupe de blues-funk-fusion; pour en citer quelques uns. (http://www.youtube.com/theanupjoshi)

Anup a notamment eu la chance de représenter l'Inde au Festival International de Musique de Gul-e-Surkh, Afghanistan en 2008.

Parallèlement à sa carrière de musicien, depuis 2002, Anup a crée '‘Tabla and Beyond Music institute’, un institut où les élèves musiciens peuvent apprendre, créer, et ouvrir leur champs des possibles. (https://www.facebook.com/TablaClass).


A propos d'Uchronie :

Comment connaissez vous Uchronie ?
A cause de chacun des membres d'Uchronie.

les avez vous rencontrés  ?
Hakodate, Japon.

Vous attendiez vous à leurs performances ?
Oui car j'avais eu une très intéressante jam session avec eux avant de voir leur spectacle.

Comment décririez vous leur univers à un ami ?
L'univers d'Uchronie est très vivant – un univers à la fois musical et théâtral.
Uchronie est vraiment passionné par l'envie de comprendre les différents aspects de la vie au travers de leur musique, de leur émotions et de leurs performances scéniques.
Je pense que chacun de leurs personnages a une histoire unique, et apporte une contribution unique au groupe. Ce groupe peut être décrit comme : Unis dans la diversité

Quels sont vos impressions sur leurs concerts ?
Génial ! Et comme j'ai eu le privilège de les regarder depuis la scène quand nous avons jouer ensemble, c'était très intéressant et inspirant.

Est ce que quelque chose vous a surpris ?
Les différents personnages joués par le performeur d'Uchronie, Francois Genty étaient une très bonne surprise. Ainsi que la façon dont Uchronie utilise aussi bien l'espace scénique que l'espace du public est surprenante.

Que pensez vous de leur musique ?
La musique d'Uchronie est unique pour moi, car elle contient beaucoup d'émotions. Leurs personnages sont bien définis et leurs performances bien scénarisées. Uchronie est très expérimental et à le potentiel de faire jaillir des idées qui peuvent faire fusionner musique, émotion et danse. Uchronie tient à cœur de véhiculer différents messages sociaux, et culturels au travers de leurs performances.

Je pense que s'ils voulaient rendre leurs musiques populaires au sens très large, ils devraient développer leur répertoire dans le sens de la chanson « Akuma osa gasu ».

Et à quoi pensez vous quand vous écoutez leur musique ?
Elle est très expressive. Et comme leur répertoire véhiculent des messages pleins de sens, je crois que leur musique a encore une fenêtre de progression et d'évolution importante.
Et je suis sur qu'elle va encore évoluer. Comme j'ai joué avec Uchronie, je suis sur que leur musique peut se mêler avec beaucoup d'autres genres de musiques.

De votre point de vue : pourquoi le public japonais ou indiens pourrait être touché par leur musique ?
Principalement grâce aux émotions, à la fougue et aux différents personnages réunis dans ce groupe.
Uchronie développe un langage spécifique fait de théâtre, d'humour, et d'émotions qui leur permet d'entrer en dialogue avec n'importe quel public étranger.

En quoi, selon vous Uchronie est il un groupe typiquement français ?
L'ensemble de leur paroles et attire est français dans Uchronie. Vous le sentez immédiatement.

Que pensez vous de la performance du danseur au sein de leurs concerts ?
J'aime beaucoup les personnages de Francois Genty. Ils sont vraiment brillants. L'idée d'utiliser des éléments locaux pour construire ses personnages est incroyable et hautement créative.
Sa danse est sans peur et très libre. C'est comme s'il irradiait différents émotions à travers ses interventions. Super !!

A propos de votre collaboration avec eux :

Combien de fois et à quelle occasion avez vous collaborer avec eux ?
Je les ai accompagné aux tablas pendant 2 concerts à Hakodate, Japon (au sein du festival WMD ) !

Pouvez nous parler de cet échange ? Quel en a été le déclencheur ? En quoi consistait il ? Et comment l'avez vous ressenti ?
La collaboration s'est faite d'emblée !! Peut être que nous étions en train de discuter musique autour d'un café dans le hall de l’hôtel et immédiatement on a commencé à jouer... On a été connecté immédiatement. Gilles a commencé à jouer une mélodie pendant que j'improvisais avec les Tablas, c'était un bonheur . La voix d'Emilie est aussi très impressionnante and son personnage fait ressortir une certaine harmonie à l'ensemble du groupe. Donc la sauce a prise de plus en plus et au final nous avons décidez de « cuisiner » ensemble !! J'en suis fier...:)

Voudriez vous faire d'autres collaborations avec ce groupe de fous ? Sous quelles formes ?
Oui, bien sur.
La collaboration actuelle fonctionne , mais je crois que nous pourrions en perfectionner l'écriture pour créer de nouvelles dynamiques. Avec l'ensemble des instruments dont je dispose en Inde, j aimerais apporter une saveur indienne à ce groupe et mitonner ensemble un son inédit. J'adorerai avoir l'occasion de voir comment cela pourrait se mettre en place et évoluer...:)

Je t'aime Uchronie !!!

Anup Joshi,
Samedi 10 août 2013

Les dessins de François n°2












mercredi 28 août 2013

Jour n°35 Hitomi et Miyo

Le cognac de la soirée à veillé sur mon sommeil de plomb, mais il était bon, je me réveille en forme et sans maux de tête. Gaël et Emilie partent rapidement car ils ont rendez vous au bureau de l'Aliance Française de Saporo. On reste chez Sébastien on petit déjeune tranquillement, on écris les cartes postale et on attaque la vaiselle d'hier soir.

On prend un café et du pain grillé avec du beure en discutant avec Hirko et la matinée passe tranquilement.

Un peut plus tard on partage du fromage français en écoutant la matinale France-inter. Puis Sébastien nous amène au métro, on doit se rendre à Saporo Station pour retrouver Hitomi. On va avoir un peut de retard, on retrouve Gaël et Emilie un peut avant d'arriver, dans le métro.



On attend Hitomi qui elle aussi est un peut en retard et on prend le train pour se rendre dans la maison de sa grand mère Miyo ou on loge ce soir.



On file ensuite à Odori Station pour répéter dans le studio de répétition qu'on avait eut le premier jour avec Go. On a donné rendez vous à Go et Kayoko a cotès du Starbuck mais il y a plusieurs Starbuck à Odori, on décide donc de se rendre directement au studio, on cherche l'adresse et on demande notre direction a des passants. Au studio, Go et Kayoko sont déja passé et ont laissé leur affaires dans le studio, mais ils ne sont plus là ils ont du aller nous chercher. On installe le matériel avec Emilie et Go et Kayoko arrivent bientôt, j'envoie un texto a Gaël qui ne tarde pas, on répète "la Chance" "la Bibliotheque Brule", "la Valse de Noël".

Après la répétition Kayoko nous amène dans une sorte de gallerie marchande, on flâne en attendant Hitomi.

On va manger dans un petit café très sympa au troisième étage d'un immeuble, il y a plusieurs petit cafès côte à côte à chaque étages.



On rentre ensuite chez Hitomi et Miyo, par la fenêtre du train on vois la lune. Habillée en dernier quartier, elle n'a pas sommeil et s'en va courir sur les montagnes de Saporo

 



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