jeudi 15 août 2013

Jour N°22 Osaka Chigariki, une nuit à la ferme


On a dormi chez Kiyo, couché tard avec une nuit blanche dans les pattes, je me suis réveillé en dernier. Pendant que François, Emilie et Philippe vont acheter des biscuits pour le petit déjeuner, on travaille avec Kiyo. On joue "la bibliothèque" avec le saxophone. Le morceau se prête bien au style bruité un peu punch de Kiyo, Gaël fait le chef d'orchestre, après avoir expliqué la structure on travaille le morceau dans le détail. Après on a prévu de manger tout ensemble dans un restau choisi par Kiyo, mais Philippe et François avaient compris qu'on se retrouvait simplement à 16h30 à la maison de Kiyo.



C'est donc avec Kiyo, Emilie et Gaël qu'on va manger dans un petit restaurant très bon et pas cher, je prends des "Soba" froids avec une escalope panée et e la salade, c'est très copieux et délicieux.


Kiyo nous fait ensuite faire une petite promenade dans la ville, on voit de vielles maisons traditionnelles d'Osaka et un petit temple, il nous raconte l'histoire liée à ce temple et a la tombe d'un héros qui a combattu un serpent.





On retourne chez Kiyo, on fait les sacs et on attend les camarades. Philippe choisi de regagner Tokyo dès ce soir pour avoir un peu de temps avant de prendre son avion dimanche.

En métro, Kiyo nous amène au lieu de rendez-vous, et c'est à coté d'une femme-sandwich que l'on attend Mr Michihiro Morissada. Il nous conduit en voiture à travers Osaka, on va retrouver Khorey Déguchi, le flutiste que François connait aussi. Ensemble, on se rend à Chakra, une boutique magnifique dont l'arrière-boutique sert de café.  




C'est une ancienne maison deux fois centenaire et qui a servie dans une autre vie d'entrepôt de poisson. Le lieu est très beau, plongé dans une pénombre très agréable, on discute en buvant un verre et puis on commande un curry. Mais c'est à ce moment-là qu'on décide d'entamer une improvisation avec Khorey Déguchi, tant pis, le curry se mangera bien froid.









On commence l'impro par le Christ aux Olivier suivi de la muse en noir, puis on part dans une grande impro à un moment Gaël me dit d'enchainer sur "Ange" qu'on chante et puis l'impro se poursuit. Je propose quelques phrases musicales et des variations rythmiques.

Dans la boutique, Emilie a trouvé un petit bijou et elle me demande mon avis, je lui conseille de l'acheter car il est original, a la fois fin et ethnique.

Après avoir salué Khorey et Momo, on reprend la voiture direction Chigariki, au-delà des montagnes, à deux heures de route.


En chemin, on joue avec Natsuhiko, le fil de Michihiro jeu de la bataille de pouce, jeu des imitations auquel le garçon est très fort. Très bon chanteur aussi, il apprend "les poissons rouges" et "une sourie verte" avec une facilitée déconcertante. On apprend le vocabulaire des parties du visage, chacun est le "Seinsei" de l'autre à tour de rôle. 



On rigole de bon cœur et le voyage passe vite. Après une petite halte dans un "combini", on se retrouve dans une grande ferme, ici on produit du lait et ça sent la vache.
On loge dans la partie supérieure du corps de ferme, une sorte de loft très agréable et grand. Il y a, pour mon plus grand bonheur un rocking-chair, et c'est assis sur ce dernier, en buvant une bière fraiche que je récupère de la chaleur étouffante de la journée en m'en remémorant les bons moments. C'est à ce moment là que sur le sol du salon j'aperçu une énorme sémi qui traversa la pièce... La nuit n'était pas finie !



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